Lettres de prison : l’imaginaire carcéral dans les œuvres de Leïla Sebbar
DOI:
https://doi.org/10.46325/ellic.v8i1.135Keywords:
Orléansville, père, lettres, prison, conditions carcérales , Orléansville, father, letters, prison, carceral conditionsAbstract
In Lettre à mon père, published by Bleu Autour, 2021, Leïla Sebbar imagines a fictitious dialogue with her father. She revisits a family episode during her father's incarceration in Orléansville prison in 1957, based on personal archives: letters exchanged from prison with his wife, and his little Chinese blue notebook in which he recorded his readings. Evoking the prison, Leïla Sebbar returns to this motif, which forms a veritable family and collective "hauntology", as her sister was also imprisoned in 1968, prompting the family's exile. Between memory and history, the motif of the prison concentrates the entire history of perceptive Algeria through this family archaeology of memory.
Résumé :
Dans Lettre à mon père, édition Bleu Autour, 2020, Leïla Sebbar imagine un dialogue fictif avec son père. Elle revient sur un épisode familial d’incarcération de celui-ci en 1957 dans la prison d’Orléansville à partir d’archives personnelles : les lettres échangées depuis la prison avec sa femme et son petit cahier bleu chinois dans lequel il consigne ses lectures. Évoquant la prison, Leïla Sebbar revient sur ce motif qui forme une véritable « hantologie » familiale et collective, sa sœur ayant été elle aussi emprisonnée en 1968, ce qui a motivé l’exil de la famille. Entre mémoire et histoire, le motif de la prison concentre toute l’histoire de l’Algérie perceptive à travers cette archéologie familiale du souvenir.
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