Représenter et transmettre la mémoire de Shark Island (Namibie)
DOI:
https://doi.org/10.46325/ellic.v8i1.132الكلمات المفتاحية:
Namibie, génocide, colonisation, littérature de jeunesse, stratégies narrativesالملخص
Dans cet article, nous envisageons la manière dont deux récits littéraires contemporains, ceux d’Élise Fontenaille Ndiaye, parviennent à forger la mémoire d’un lieu, et plus exactement d’une prison coloniale, Shark Island (Namibie), peu connue des lecteurs francophones, en s’adressant à des publics différents. Il s’agira tout à la fois d’éclairer les enjeux de cet acte de transmission (Shark Island devenant emblématique du racisme colonial et de ses ramifications avec l’histoire longue de la Seconde Guerre mondiale), et ses modalités, notamment les stratégies narratives mises en place dans Eben, récit destiné à un jeune public.
Abstract
This article analyses two contemporary literary narratives, written by Élise Fontenaille Ndiaye and the way they succeed in forging the memory of a place, and more precisely of a colonial prison, Shark Island (Namibia), little known to French-speaking readers, by addressing to different audiences. The aim is to shed light on what is at stake in this act of transmission (Shark Island becoming emblematic of colonial racism and its ramifications for the long history of the Second World War), and how it is achieved, in particular the narrative strategies used in Eben, a story dedicated to a young audience.
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