The Sapir-Whorf Hypothesis Revisited: A Reconsideration of the Weltanschauung in an Algerian EFL Context

Authors

  • Nabil Djawad BEMMOUSSAT University of Sidi Bel Abbes
  • Smail BEMMOUSSAT University of Tlemcen

DOI:

https://doi.org/10.46325/ellic.v7i1.96

Keywords:

culture, language, language-culture teaching, thought, worldview, Weltanschauung, Culture, langue, enseignement de la langue et la culture, pensées, vision du monde (Weltanschauung)

Abstract

Language teaching theorists, unanimously, recognize de facto that culture teaching is a vital component of any language course, be it second or foreign. Knowledge of the target culture, awareness of its dominant characteristics and of the striking differences between the target culture and the mainstream culture should constantly be part of a language teaching menu. Thus, considering a priori the oft-held view that language teaching consists of the four skills plus culture is at present all too often held to be partially true, yet more deluding than enlightening; culture in the language teaching-learning process ought not to be is an expendable fifth skill: an added frill. Additionally, culture teaching should not be restricting, as it were, to a mere passing of information about the people of the target language, and about their general thoughts and worldviews. However, a large load of what is called culture is a sheer social construct, an unmitigated product of self- perceptions and others’ weltanschauung. This ethno-linguistic dimension, assuming that different languages are likely to lead people to perform different actions because language shapes their worldview, is the nub of our research work. Language-wise, what is the place of this hypothesis, and its pedagogical implications in our Algerian EFL classroom? The answer to the question represents the general lay-out of the present article.

Résumé

Les théoriciens de l’enseignement des langues reconnaissent unanimement et de facto que l’enseignement de la culture est un élément vital dans la composante d’un cours de langue, qu’elle soit seconde ou étrangère. Une connaissance de la culture cible, une sensibilisation aux caractéristiques dominantes et aux différences pertinentes entre la culture cible et la culture dominante devrait, d’une manière constante, faire partie intégrale d’un menu d’un cours de langue. On considérant a priori, que l’enseignement d’une langue consiste à développer les quatre compétences plus culture, cette approche est de nos jours une vérité partielle, plus fallacieuse qu’instructive. La culture dans le processus de l’enseignement et l’apprentissage des langues ne devrait pas être une cinquième compétence optionnelle : un volant ornemental. En outre, l’enseignement de la culture ne doit pas se limiter à une simple transmission d’information sur les personnes parlant la langue cible, et sur leurs pensées et leurs visions du monde. Cependant, une grande partie de ce qu’on appelle culture n’est qu’une conception ou construction sociale, un produit absolu des self-perceptions et de la weltanschauung des autres. Cette dimension ethnolinguistique, supposant que différentes langues entrainent probablement des individus à effectuer des actions différentes parce que la langue agit comme un filtre sur leur vision du monde, constitue l’essence même de ce travail de recherche. Côté langue, quelle place accordons-nous à cette hypothèse, et quelles en sont les implications pédagogiques dans une classe d’enseignement d’anglais en Algérie ? La réponse à cette question représente le plan général du présent travail.

Published

2023-07-14

How to Cite

BEMMOUSSAT, N. D., & BEMMOUSSAT, S. (2023). The Sapir-Whorf Hypothesis Revisited: A Reconsideration of the Weltanschauung in an Algerian EFL Context. Revue Plurilingue : Études Des Langues, Littératures Et Cultures, 7(1). https://doi.org/10.46325/ellic.v7i1.96

Issue

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